La biénnale du Design de St Etienne ouvre ses portes et célèbre l’Arménie
La Ville de St Etienne bénéficie d’un solide héritage industriel hérité de l’ancien régime où la ville fabriquait nombre d’armes à feux. Au fil du temps, cet outil s’est orienté vers la fabrication d’autres objets, à caractère civils, qui ont été le terrain d’expérimentation de générations de designers. C’est donc tout naturellement qu’une biennale du design a vu le jour en 1998, célébrant un savoir faire qui a su convaincre jusqu’à l’international puisque ce sont désormais 60 pays qui convergent vers cet évènement. Pour cette édition, c’est l’Arménie qui est mis à l’honneur. Si chacun sait la situation délicate dans laquelle se trouve le pays, on sait moins qu’il a en réalité été le berceau du design de l’ex-URSS, où l’on dessinait historiquement tous les objets du quotidien du bloc de l’Est. Au-delà de ce pays invité, la Biennale porte le thème « Ressource(s), présager demain » qui va se déployer au travers d’une offre riche et variée. L’exposition du même nom a été pensée autour de la figure centrale du designer et donne voix à neuf designers invités en tant que co-commissaires. Les incertitudes climatiques, l’IA, les conflits qui traversent notre époque sont autant de sources d’inspiration qui donnent lieu à un véritable gisement d’idées. La promesse d’un foisonnement artistique qui devrait en séduire plus d’un.
Lors de la soirée d’inauguration, nous avons notamment croisé Laurence Salmon, Marc Chassaubéné, Eric Jourdan, Nairi Khatchadourian, Jean-François Dingjian, Eloi Chafaï et bien d’autres.
Photo : Michael Huard
